“Douillet” is a word that evokes delicacy, intimacy, refinement and tranquillity
“Douillet” is a state of mind, a vision of respectful and respectable clothing, worthy of our cultural and natural heritage.
“Douillet” is a tribute to fine clothing: to noble and local materials, to careful and sustainable manufacturing.
“Soft” is a way of looking at one’s body, one’s environment and one’s peers in a gentle and soothing way.
“Douillet” is a word that evokes delicacy, intimacy, refinement and tranquillity
“Douillet” is a state of mind, a vision of respectful and respectable clothing, worthy of our cultural and natural heritage.
“Douillet” is a tribute to fine clothing: to noble and local materials, to careful and sustainable manufacturing.
“Soft” is a way of looking at one’s body, one’s environment and one’s peers in a gentle and soothing way.
Local manufacturing is a matter of course for us.
Firstly, to ensure that the “journey” of the garment is as short as possible.
Secondly, to guarantee a quality production in the best conditions.
Finally, to promote the actors of our territories and regional know-how.
The origin of the materials, the processing, the manufacture: everything is (re)localized, for the better.
We like noble materials, both raw and delicate.
Correctly selected, ennobled and assembled, the natural fibres are transformed into a contemporary, resistant, light and evolving armour.
That is why we have chosen to work only with the best natural fibres.
As a tribute to nature, we want to honour the natural raw material in each of our pieces.
We encourage circularity.
Recycling is a matter of common sense. We create the new from the old. What used to be waste becomes a resource.
This state of mind is a tribute to past generations and a message of hope to future generations.
The art of repairing, recreating and renewing has been passed down through the ages.
Knitting is adaptable, pleasant, delicate and functional.
Variable in form, texture and pattern, knitwear is a creative universe.
We like to give life to unique, innovative, colourful pieces that can be adorned.
We want to maintain lasting relationships and build a strong network.
These are the associations with which we share core values and to which we are proud to belong.
I accept to receive the Douillet newsletter. My email address will never be passed on to third parties.
© Douillet 2024
La relocalisation de la production est un impératif chez Douillet : origine des matières premières, transformation, fabrication, étiquetage, etc. – tout est relocalisé.
Si certaines étapes de fabrication nécessitent une expertise des pays frontaliers, nous acceptons cette réalité mais restons tout de même à la recherche des solutions les plus locales.
Notre idée est de travailler au plus proche.
Bref, nous voulons faire bien. Faire ici.
Nous utilisons une laine qui vient du Sud-Est de la France – plus précisément de la plaine de la Crau, steppe pastorale proche de la Camargue. Nous utilisons exclusivement la laine du mouton Mérinos d’Arles, reconnue pour sa finesse et ses propriétés exceptionnelles.
Il semble peut être évident d’utiliser la laine de chez nous pour fabriquer des vêtements. Pourtant, la plupart des laines actuellement sur le marché viennent d’Australie, d’autres de Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Argentine.
Le lavage de la laine est une étape cruciale, qui permet de débarrasser de son suint et de ses derniers dépôts végétaux la laine triée. Parfois occultée, quand est mentionnée la chaine de transformation de la laine, cette étape est néanmoins une composante essentielle de la transformation d’une toison en fil.
Les laines que nous utilisons sont lavées en Belgique, à Verviers, ancien pôle européen de la transformation de la laine ayant gardé quelques traces de son héritage industriel, ou en France, en Haute Loire, dans un lavage de plus petite taille.
Le lavage d’une laine fortement chargée en matière végétales, ou de mauvaise qualité, est parfois “carbonisée”, ou épaillée chimiquement, une méthode qui utilise de l’acide chlorhydrique. Les laines que nous utilisons ne sont pas lavées selon cette technique mais grâce au lavage traditionnel, au savon et au bicarbonate soude.
Pour transformer le fil lavé en un matériau filable, il faut paralléliser les fibres. La laine est donc cardée, afin d’obtenir une nappe de fibres correctement alignées et, dans certains cas seulement, peignée. Le peignage, en éliminant les fibres les plus courtes, permet d’obtenir des fibres plus longues, qui donneront donc un fil plus fin.
Une partie des laines que nous utilisons est cardée, l’autre est peignée. Ces deux opérations sont faites en France. Le cardage est effectué chez la Filature du Parc et le peignage chez Peignage Dumortier.
La filature est l’opération qui transforme les nappes de laines cardée ou peignées en fil. A partir d’un fil simple, on peut ensuite pratiquer le retordage : on assemble deux ou plusieurs brins de laine pour créer un fil final plus gros.
Les laines que nous utilisons sont filées dans le Tarn, à la Filature du Parc ou en Italie, à la filature Alpes Manifattura Filati.
La teinture est une opération qui peut être réalisée à différent moment de la “vie” d’un tissus : soit sur le fil, soit sur le tissus final. En teignant directement le fil de laine comme nous le faisons, on s’assure un maintient des couleurs durable.
Notre fil est teint chez la Filature Fonty, classée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) implantée dans la Creuse et active depuis 1880. La teinture se fait sur un fil traité contre le feutrage et lavable en machine (Kroy-Ercosett), sans pré-blanchissement, sur un fil naturellement écru, avec des teintures synthétiques qui respectent les normes Européennes REACH – dont les feuilles de sécurité sont régulièrement contrôlées par les autorités françaises (Direction Départementale du Travail, Médecine du Travail). Les eaux de teinture sont traitées par la station écologique de traitement des eaux à base de rhizomes de la Filature Fonty.
Sur une des deux gammes de bonnets que nous proposons, la laine n’est pas teintée, la couleur est obtenue directement en sélectionnant les toisons des moutons.
Une fois la laine filée, elle peut être assemblée : soit tricotée, soit tissée. Le tricot consiste à assembler des boucles de laine les unes aux autres, créant ainsi une structure hautement extensible.
Nous avons choisi de commencer avec des articles tricotés – à Roanne dans la Loire – selon la technique du tricotage intégral. Le tricotage intégral – ou tricotage 3D – permet de créer un vêtement à partir d’une modélisation 3D – le vêtement est tricoté en une pièce, sans couture, comme s’il était “imprimé” par une imprimante 3D. Cette technique a le grand avantage de ne pas générer de chute de fil : contrairement à un assemblage classique (coupé-cousu) où il y a de la perte de matière, ici l’ensemble du fil est utilisé pour la confection du vêtement.
Les “accessoires” du vêtement importent aussi lors du processus de fabrication (étiquettes, broderies, etc.).
Nous utilisons des étiquettes tissées à partir de fil de polyester recyclé en France, à Saint Etienne.
Le lieu d’élevage des moutons détermine simplement d’où vient la matière première. Il semble peut être évident d’utiliser la laine de chez nous, pourtant dans le secteur de la mode, il est rare de trouver la laine locale. La plupart des laines actuellement sur le marché viennent d’Australie, d’autres de Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Argentine.
Nous utilisons une laine qui vient du Sud-Est de la France – plus précisément sur les plateaux de Saint Martin de Crau – issue de mouton de la race Mérinos d’Arles.
Le lavage de la laine est une étape cruciale, qui permet de débarrasser de son suint et de ses derniers dépôts végétaux la laine triée. Parfois occultée, quand est mentionnée la chaine de transformation de la laine, cette étape est néanmoins une composante essentielle de la transformation d’une toison en fil.
Les laines que nous utilisons sont lavées en Belgique, à Verviers, ancien pôle européen de la transformation de la laine ayant gardé quelques traces de son héritage industriel, ou en France, en Haute Loire, dans un lavage de plus petite taille. Le lavage d’une laine fortement chargée en matière végétales, ou de mauvaise qualité, est parfois “carbonisée”, ou épaillée chimiquement, une méthode qui utilise de l’acide chlorhydrique. Les laines que nous utilisons ne sont pas lavées selon cette technique mais grâce au lavage traditionnel, au savon et au bicarbonate soude.
Pour transformer le fil lavé en un matériau qui soit filable, il faut paralléliser les fibres. La laine est donc cardée, afin d’obtenir une nappe de fibres correctement alignées et, dans certains cas seulement, peignée. Le peignage, en éliminant les fibres les plus courtes, permet d’obtenir des fibres plus longues, qui donneront donc un fil plus fin.
Une partie des laines que nous utilisons est cardée, l’autre est peignée. Ces deux opérations sont faites en France, parfois dans les filatures, parfois chez un prestataire.
La filature est l’opération qui transforme les nappes de laines cardée ou peignées en fil. A partir d’un fil simple, on peut ensuite pratiquer le retordage : on assemble deux ou plusieurs brins de laine pour créer un fil final plus gros.
Les laines que nous utilisons sont filées dans le Tarn ou dans la Creuse, à la Filature du Parc ou à la Filature Fonty.
La teinture est une opération qui peut être réalisée à différent moment de la “vie” d’un tissus : soit sur le fil, soit sur le tissus final. En teignant directement le fil de laine comme nous le faisons, on s’assure un maintient des couleurs durable.
Notre fil est teint chez la Filature Fonty, classée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) implantée dans la Creuse et active depuis 1880. La teinture se fait sur un fil traité contre le feutrage et lavable en machine (Kroy-Ercosett), sans pré-blanchissement, sur un fil naturellement écru, avec des teintures synthétiques qui respectent les normes Européennes REACH – dont les feuilles de sécurité sont régulièrement contrôlées par les autorités françaises (Direction Départementale du Travail, Médecine du Travail). Les eaux de teinture sont traitées par la station écologique de traitement des eaux à base de rhizomes de la Filature Fonty.
Sur une des deux gammes de bonnets que nous proposons, la laine n’est pas teintée, la couleur est obtenue directement en sélectionnant les toisons des moutons.
Une fois la laine filée, elle peut être assemblée : soit tricotée, soit tissée. Le tricot consiste à assembler des boucles de laine les unes aux autres, créant ainsi une structure hautement extensible.
Nous avons choisi de commencer avec des articles tricotés – à Roanne dans la Loire – selon la technique du tricotage intégral. Le tricotage intégral – ou tricotage 3D – permet de créer un vêtement à partir d’une modélisation 3D – le vêtement est tricoté en une pièce, sans couture, comme s’il était “imprimé” par une imprimante 3D. Cette technique a le grand avantage de ne pas générer de chute de fil : contrairement à un assemblage classique (coupé-cousu) où il y a de la perte de matière, ici l’ensemble du fil est utilisé pour la confection du vêtement.
Les “accessoires” du vêtement importent aussi lors du processus de fabrication (étiquettes, broderies, etc.).
Nous utilisons des étiquettes tissées à partir de fil de polyester recyclé en France, à Saint Etienne.
Nous avons fait des choix forts pour que nos vêtements soient faits d’un beau matériau.
Beau pour l’environnement ; beau pour celles et ceux qui les portent.
Les matières premières naturelles vierges que nous choisissons proviennent de France. En ce qui concerne les matières recyclées, nous sommes ouverts à travailler avec les pays frontaliers à la France*.
Cette proximité facilite la traçabilité, valorise les ressources locales, et évite des transports internationaux très polluants.
Notre première gamme est composée de Laine Mérinos d’Arles, une race de mouton – originellement Espagnole – implantée au Sud/Sud-Est de la France, vers Arles. Ces moutons, contrairement aux moutons Mérinos implantés en Australie, ne subissent pas de maltraitance animal (mulesing) et ne sont pas inclus dans des élevages intensifs.
*Les matières premières naturelles vierges issues de France sont : la laine, le lin, le chanvre, le cuir. Les matières premières naturelles recyclées en France ou dans les pays frontaliers (Italie, Espagne, etc.) sont : le coton, le lin, la laine.
Pour garantir des vêtements durables, nous avons décidé de travailler avec des fibres qualitatives. Les fibres naturelles, correctement transformées, offrent des qualités de douceur, de résistance, de respirabilité hors du commun.
La laine mérinos française que nous utilisons est un bon exemple de cette qualité : elle est très fine – donc douce – respirante, thermorégulatricte, elastique, etc.*
*Pour plus d’informations sur les qualités de cette fibre, n’hésitez pas à consulter les nombreuses ressources disponibles sur internet – notamment des sites Australiens comme Woolmark, ou des sites “d’investigation” (The Good Goods, Reset.eco, etc.).
Choisir des matières premières contrôlées c’est s’assurer des conditions d’élevage décentes, de l’absence de produits chimiques nocifs, etc. Pour proposer des vêtements respectueux, nous sommes attentifs à l’ensemble de la chaine de production.
Nous avons fait le choix de travailler avec des matières et élevages localisés en France et des matières non “sensibles” (comme la fourrure du lapin angora, le cuir, etc.). Les éleveurs de moutons Français ne pratiquent pas la maltraitance animale. Nous avons ensuite fait le choix de transformer nos matières en France ou dans les pays frontaliers, auprès de fabricants soumis aux normes Européennes. Le lavage de nos laines est réalisé en Belgique et n’est pas soumis au carbonisage. Les teintures de nos laines sont réalisées en France, dans une filature de 1880, classée Entreprise du patrimoine Vivant (EPV), respectant les normes européennes en vigueur (REACH) – Filature Fonty. Pour des prochaines collections, nous aimerions également nous tourner vers des matières végétales (Lin et chanvre), issues de France, dont la croissance nécessite peu d’eau et peu de pesticides.Le recyclage est l’avenir. Sous réserve de trouver des fibres recyclées ayant une qualité similaire aux fibres vierges, nous proposerons des articles produits à partir de matières recyclées, ayant un impact encore amoindri*.
Les matières comme la laine sont facilement recyclables, cependant lors du processus de transformation, les fibres produites sont généralement plus courtes que la fibre vierge originelle – et les fils résultants sont donc plus épais, pour un rendu moins doux. Pour compenser ceci, de nombreuses filatures fabriquent des fils “recyclés” dans lesquels sont ajoutés des fibres vierges. Nous cherchons exclusivement des matériaux 100% recyclés, et avons déjà identifié des laines entièrement recyclées – et qualitatives – utilisables dans nos prochaines collections.*Les fibres recyclées, ou régénérées, peuvent être issues de deux processus complémentaires : le “pre-consummer” consiste à utiliser des chutes de fils issus de précédentes fabrications pour fabriquer un nouveau fil. Le “post-consumer” lui consiste à générer des fils à partir d’anciens vêtements. Ces opérations permettent une diminution de l’empreinte écologique générée par la fabrication de fil.
Les matières premières naturelles vierges que nous choisissons proviennent de France. En cas de matières recyclées, nous sommes ouverts à travailler avec les pays frontaliers à la France*. Cette proximité facilite la traçabilité, valorise les ressources locales, et évite des transports internationaux très polluants.
Notre première gamme est composée de Laine Mérinos d’Arles, une race de mouton – originellement Espagnole – implantée au Sud/Sud-Est de la France, vers Arles. Ces moutons, contrairement aux moutons Mérinos implantés en Australie, ne subissent pas de maltraitance animal (mulesing) et ne sont pas inclus dans des élevages intensifs.
*Les matières premières naturelles vierges issues de France sont : la laine, le lin, le chanvre, le cuir. Les matières premières naturelles recyclées trouvables en France ou dans les pays frontaliers (Italie, Espagne, etc.) sont : le coton, le lin, la laine.
Pour garantir des vêtements durables, nous avons décidé de travailler avec des fibres qualitatives. Les fibres naturelles, correctement transformées, offrent des qualités de douceur, de résistance, de respirabilité hors du commun.
La laine mérinos française que nous utilisons est un bon exemple de cette qualité : elle est très fine – donc douce – respirante, thermorégulatricte, elastique, etc.*
*Pour plus d’informations sur les qualités de cette fibre, n’hésitez pas à consulter les nombreuses ressources disponibles sur internet – notamment des sites Australiens comme Woolmark, ou des sites “d’investigation” (The Good Goods, Reset.eco, etc.).
<p class=”p1″>Choisir des matières premières contrôlées c’est s’assurer des conditions d’élevage décentes, de l’absence de produits chimiques nocifs, etc. Pour proposer des vêtements respectueux, nous sommes attentifs à l’ensemble de la chaine de production.</p>
Nous avons fait le choix de travailler avec des matières et élevages localisés en France et des matières non “sensibles” (comme la fourrure du lapin angora, le cuir, etc.). Les éleveurs de moutons Français ne pratiquent pas la maltraitance animale.
Nous avons ensuite fait le choix de transformer nos matières en France ou dans les pays frontaliers, auprès de fabricants soumis aux normes Européennes. Le lavage de nos laines est réalisé en Belgique et n’est pas soumis au carbonisage. Les teintures de nos laines sont réalisées en France, dans une filature de 1880, classée Entreprise du patrimoine Vivant (EPV), respectant les normes européennes en vigueur (REACH) – Filature Fonty.
Pour des prochaines collections, nous aimerions également nous tourner vers des matières végétales (Lin et chanvre), issues de France, dont la croissance nécessite peu d’eau et peu de pesticides.
Le recyclage est l’avenir. Sous réserve de trouver des fibres recyclées ayant une qualité similaire aux fibres vierges, nous proposerons des articles produits à partir de matières recyclées, ayant un impact encore amoindri*.
Les matières comme la laine sont facilement recyclables, cependant lors du processus de transformation, les fibres produites sont généralement plus courtes que la fibre vierge originelle – et les fils résultants sont donc plus épais, pour un rendu moins doux. Pour compenser ceci, de nombreuses filatures fabriquent des fils “recyclés” dans lesquels sont ajoutés des fibres vierges. Nous cherchons exclusivement des matériaux 100% recyclés, et avons déjà identifié des laines entièrement recyclées – et qualitatives – utilisables dans nos prochaines collections.*Les fibres recyclées, ou régénérées, peuvent être issues de deux processus complémentaires : le “pre-consummer” consiste à utiliser des chutes de fils issus de précédentes fabrications pour fabriquer un nouveau fil. Le “post-consumer” lui consiste à générer des fils à partir d’anciens vêtements. Ces opérations permettent une diminution de l’empreinte écologique générée par la fabrication de fil.
Few brands manufacture in France – even fewer use local raw materials.
Yet, in the face of the problems generated by the fashion industry, making clothes here is a radical solution within our reach.e.
By manufacturing in a short circuit, with controlled transformation processes, in quality workshops, we choose a local resource conceived with respect, minimise international transport, and ensure a manufacturing process that is respectful of people and the environment.
Where the sheep are raised determines where the raw material comes from. It may seem obvious to use local wool, but in the fashion industry it is rare to find locally sourced wool. Most of the wools on the market come from Australia, sometimes also from New Zealand, South Africa and Argentina.
We use wool from the south-east of France – more precisely Saint-Martin de Crau – from the sheep breed Mérinos d’Arles.
The washing of the wool is a very important step, which allows the sorted wool to be cleaned of its soot and the last vegetable deposits. Sometimes overlooked when the wool processing chain is mentioned, this step is nevertheless an essential component of the transformation of a fleece into yarn.
The wools we use are washed in Belgium, in Verviers, a former European wool processing centre that has kept some traces of its industrial heritage, or in France, in the Haute Loire, in a smaller washing plant. The washing of wool with a high vegetable content, or of poor quality, is sometimes “carbonised”, a method that uses hydrochloric acid. The wools we use are not washed using this technique but with traditional washing, soap and bicarbonate of soda.
In order to transform the washed yarn into a spinnable material, the fibres must be parallelized. The wool is therefore carded to obtain a correctly aligned fibre sheet and, in some cases only, combed. Combing, by removing the shortest fibres, results in longer fibres, which will give a finer yarn.
Some of the wool we use is carded, some is combed. Both operations are carried out in France, sometimes in the mills, sometimes at a specialized service provider.
Spinning is the operation that transforms carded or combed wool sheets into yarn. From a single yarn, twisting can then be done: two or more strands of wool are joined together to create a thicker final yarn.
The wool we use is spun in the Tarn or in the Creuse, at the Filature du Parc or the Filature Fonty.
Dyeing is an operation that can be performed at different times in the “life” of a fabric: either directly on the yarn or on the final fabric. By dyeing the wool yarn directly as we do, we ensure that the colours are maintained for a long time.
Our yarn is dyed at the Filature Fonty, a classified Living Heritage Company (EPV) located in the Creuse and active since 1880. The dyeing is done on a machine-washable, anti-felting yarn (treated with Kroy-Hercosett method), naturally unbleached yarn, with synthetic dyes that comply with European REACH standards. The dye wastewater is treated by the ecological rhizome-based water treatment plant of the Filature Fonty.
On one of the two ranges of beanies we offer, the wool is not dyed, the colour is obtained directly by selecting the fleeces of the sheep.
Once the wool has been spun, it can be assembled: either knitted or woven. Knitting is the process of joining loops of wool together, creating a highly stretchable structure.
We have chosen to start with items knitted – in Roanne in the Loire – using the integral knitting technique. Full knitting – or 3D knitting – creates a garment from a 3D model – the garment is knitted in one piece, without seams, as if it were ‘printed’ by a 3D printer. This technique has the great advantage of not generating any thread waste: unlike a classic assembly (cut and sew) where there is material loss, here the entire thread is used to make the garment.
The “accessories” of a garment are also important in the manufacturing process (labels, embroidery, etc.).
We use labels woven from recycled polyester yarn in France, in Saint Etienne.
Where the sheep are raised determines where the raw material comes from. It may seem obvious to use local wool, but in the fashion industry it is rare to find locally sourced wool. Most of the wools on the market come from Australia, sometimes also from New Zealand, South Africa and Argentina.
We use wool from the south-east of France – more precisely Saint-Martin de Crau – from the sheep breed Mérinos d’Arles.
The washing of the wool is a very important step, which allows the sorted wool to be cleaned of its soot and the last vegetable deposits. Sometimes overlooked when the wool processing chain is mentioned, this step is nevertheless an essential component of the transformation of a fleece into yarn.
The wools we use are washed in Belgium, in Verviers, a former European wool processing centre that has kept some traces of its industrial heritage, or in France, in the Haute Loire, in a smaller washing plant. The washing of wool with a high vegetable content, or of poor quality, is sometimes “carbonised”, a method that uses hydrochloric acid. The wools we use are not washed using this technique but with traditional washing, soap and bicarbonate of soda.
In order to transform the washed yarn into a spinnable material, the fibres must be parallelized. The wool is therefore carded to obtain a correctly aligned fibre sheet and, in some cases only, combed. Combing, by removing the shortest fibres, results in longer fibres, which will give a finer yarn.
Some of the wool we use is carded, some is combed. Both operations are carried out in France, sometimes in the mills, sometimes at a specialized service provider.
Spinning is the operation that transforms carded or combed wool sheets into yarn. From a single yarn, twisting can then be done: two or more strands of wool are joined together to create a thicker final yarn.
The wool we use is spun in the Tarn or in the Creuse, at the Filature du Parc or the Filature Fonty.
Dyeing is an operation that can be performed at different times in the “life” of a fabric: either directly on the yarn or on the final fabric. By dyeing the wool yarn directly as we do, we ensure that the colours are maintained for a long time.
Our yarn is dyed at the Filature Fonty, a classified Living Heritage Company (EPV) located in the Creuse and active since 1880. The dyeing is done on a machine-washable, anti-felting yarn (treated with Kroy-Hercosett method), naturally unbleached yarn, with synthetic dyes that comply with European REACH standards. The dye wastewater is treated by the ecological rhizome-based water treatment plant of the Filature Fonty.
On one of the two ranges of beanies we offer, the wool is not dyed, the colour is obtained directly by selecting the fleeces of the sheep.
Once the wool has been spun, it can be assembled: either knitted or woven. Knitting is the process of joining loops of wool together, creating a highly stretchable structure.
We have chosen to start with items knitted – in Roanne in the Loire – using the integral knitting technique. Full knitting – or 3D knitting – creates a garment from a 3D model – the garment is knitted in one piece, without seams, as if it were ‘printed’ by a 3D printer. This technique has the great advantage of not generating any thread waste: unlike a classic assembly (cut and sew) where there is material loss, here the entire thread is used to make the garment.
The “accessories” of a garment are also important in the manufacturing process (labels, embroidery, etc.).
We use labels woven from recycled polyester yarn in France, in Saint Etienne.
We are committed to doing as much as possible in France: origin of raw materials, processing, manufacturing, labelling, etc.
If certain manufacturing stages require expertise from neighbouring countries, we accept this reality, but we are still looking for local solutions.
For the first garments we offer, the wool comes from the South East of France and almost all the steps are French. The few stages outside French territory are carried out in border countries: in Italy or Belgium.
Our aim is to work as closely as possible.
In short, we want to do well. Do here.
We have made strong choices to ensure that our clothes are made of a beautiful material.
Beautiful for the environment; beautiful for those who wear them.
The natural virgin raw materials we choose come from France. As far as recycled materials are concerned, we are open to working with countries bordering France*.
This proximity facilitates traceability, enhances the value of local resources, and avoids highly polluting international transport.
Our first range of product is made of Merino wool from Arles, a breed of sheep – originally Spanish – that is located in the South/Southeast of France, near Arles. These sheep, unlike the Merino sheep in Australia, are not subject to animal cruelty (mulesing) and are not included in intensive farming.
*The virgin natural raw materials from France are: wool, linen, hemp, leather. The natural raw materials recycled in France or in neighbouring countries (Italy, Spain, etc.) are: cotton, linen, wool.
In order to guarantee durable clothing, we have decided to work with quality fibres. Natural fibres, properly processed, offer outstanding softness, resistance and breathability.
The French merino wool we use is a good example of this quality: it is very fine – therefore soft – breathable, thermoregulatory, elastic, etc.*.
*For more information on the qualities of this fibre, do not hesitate to consult the numerous resources available on the internet – in particular Australian sites such as Woolmark, or “investigative” sites (The Good Goods, Reset.eco, etc).
Choosing controlled raw materials means ensuring decent breeding conditions, the absence of harmful chemicals, etc. To offer respectful clothing, we pay attention to the entire production chain.
We have chosen to work with materials and breeding located in France and materials that are not “sensitive” (such as Angora rabbit fur, leather, etc.). French sheep farmers do not practice animal cruelty.
We then chose to transform our materials in France or in neighbouring countries, with manufacturers subject to European standards. Our wools are washed in Belgium and are not carbonized. The dyeing of our wools is carried out in France, in a spinning mill dating from 1880, classified as a Living Heritage Company (EPV), respecting the European standards in force (REACH) – Filature Fonty.
For future collections, we would also like to turn to plant materials (flax and hemp) from France, which require little water and few pesticides to grow.
Recycling is the future. Provided we can find recycled fibres of a similar quality to virgin fibres, we will offer items produced from recycled materials with an even lower impact*.
Materials such as wool are easily recycled, however during the processing, the fibres produced are usually shorter than the original virgin fibre – and the resulting yarns are therefore thicker, making them less soft. To compensate for this, many mills produce “recycled” yarns into which virgin fibres are added.
We are looking exclusively for 100% recycled materials, and have already identified fully recycled – and qualitative – wools that can be used in our next collections.
*Recycled, or regenerated, fibres can be derived from two complementary processes: “pre-consumer” consists of using scraps of yarn from previous production to make a new yarn. “Post-consumer” is the process of making new yarns from old clothes. These operations allow a reduction in the ecological footprint generated by the manufacture of yarn.
The natural virgin raw materials we choose come from France. In the case of recycled materials, we are open to working with countries bordering France*.
This proximity facilitates traceability, enhances the value of local resources, and avoids highly polluting international transport.
Our first range of products is made of Merino wool from Arles, a breed of sheep – originally Spanish – that is located in the South/Southeast of France, near Arles. These sheep, unlike the Merino sheep in Australia, are not subject to animal cruelty (mulesing) and are not included in intensive farming.
*The virgin natural raw materials from France are: wool, linen, hemp, leather. The natural recycled raw materials that can be found in France or in neighbouring countries (Italy, Spain, etc.) are: cotton, linen, wool.
In order to guarantee durable clothing, we have decided to work with quality fibres. Natural fibres, properly processed, offer outstanding softness, resistance and breathability.
The French merino wool we use is a good example of this quality: it is very fine – therefore soft – breathable, thermoregulatory, elastic, etc.*.
*For more information about wool qualities, don’t hesitate to consult the many resources available on the internet – notably Australian sites such as Woolmark, or “investigative” sites (The Good Goods, Reset.eco, etc.).
<p class=”p1″>Choosing controlled raw materials means ensuring decent breeding conditions, the absence of harmful chemicals, etc. To offer respectful clothing, we pay attention to the entire production chain.</p>
We have chosen to work with materials and breeding located in France and materials that are not “sensitive” (such as Angora rabbit fur, leather, etc.). French sheep farmers do not practice animal cruelty.
We then chose to transform our materials in France or in neighbouring countries, with manufacturers subject to European standards. Our wools are washed in Belgium and are not carbonized. The dyeing of our wools is carried out in France, in a spinning mill dating from 1880, classified as a Living Heritage Company (EPV), respecting the European standards in force (REACH) – Filature Fonty.
For future collections, we would also like to turn to plant materials (flax and hemp) from France, which require little water and few pesticides to grow.
Recycling is the future. Provided we can find recycled fibres of a similar quality to virgin fibres, we will offer items produced from recycled materials with an even lower impact*.
Materials such as wool are easily recycled, however during the processing, the fibres produced are usually shorter than the original virgin fibre – and the resulting yarns are therefore thicker, making them less soft. To compensate for this, many mills produce “recycled” yarns into which virgin fibres are added.
We are looking exclusively for 100% recycled materials, and have already identified fully recycled – and qualitative – wools that can be used in our next collections.
*Recycled, or regenerated, fibres can be derived from two complementary processes: “pre-consumer” consists of using scraps of yarn from previous production to make a new yarn. “Post-consumer” is the process of making new yarns from old clothes. These operations allow a reduction in the ecological footprint generated by the manufacture of yarn.